TCHY OU SOUPE POLONAISE D’HIVER .


LE FAOUÊT , PAYSANNE BRETONNE DEVANT UN TAS DE CHOU , CHARLES LHERMITTE 1881-1945.

ÉMILE BERNARD et URBAIN DUBOIS furent durant de longue années aux service de nobles de l’est  ( russe et polonais ) il ramenèrent de cette expérience un ouvrage : La cuisine classique : études pratiques, raisonnées et démonstratives de l’école française appliquée au service à la Russe / par Urbain Dubois et Émile Bernard , 1856 , qui mis cette cuisine slave au goût du jour en France  , c’est ainsi que les tchy polonais ou tsczy russe  , soupe a base de choux et très roboratives s’introduire dans la gastronomie  hexagonale .
La mode de ces soupe ne dura pas et dès 1870 on ne parlait plus de ces recettes  , c’est dommage car elle ont beaucoup de qualité par cette saisons hivernale , mais on peut supposer que la consommation de choux en grande quantité produisait des effets peut  désirable pour la bonne société de l’époque . 
Par la suite les deux cuisiniers passèrent au service de l’empereur d’Allemagne qui raffolait de ces chefs Français et qui les payait royalement , durant le XIX ème siècle les grands cuisiniers commencement a devenir un peut les star du football actuelle et passait d’un employeur fortunée et de préférence noble a un autre , avec a la clé des gages mirifique pour l’époque . 
TCHY DE SOLDAT A LA POLONAISE .
Taillez en julienne du choux frais , blanchis et passés au beurre quelques minutes . Mouillez-les avec 2 à 3 décilitres de consommé de poule et maigre de veau , et faites tomber à glace ( complètement réduit); mouillez de nouveau avec la même volume  et finissez de les cuire à court mouillement . Cuisez au bouillon de volailles 400 grammes de gruau de sarrasin , et donnez à ce gruau la consistance d’un appareil de pouding de riz  . À ce point , transvasez-le dans un moule à timbale beurré , et passez au four modéré pendant une heure pour le faire sécher et gratiner . Au bout de ce temps , sortez le moule du four ; retirez le gruau sans détacher les parties prises contre les parois , placez les dans une terrine avec une pincée de Parmesan , mêlez-lui un bon morceaux de beurre , un peu de sel , et formez-en une pâte compacte . Beurrez une plaque a rebords , étalez cette pâte dessus , de l’épaisseur d’un centimètre . Laissez-la refroidir pour en couper a l’emporte-pièce des ronds de 3 centimètres de diamètre . Au moment de servir , faites frire ces ronds au beurre clarifié et dressez les dans une assiette a soupe . Versez la soupe de choux dans une soupière dans laquelle vous placez aussi des lanières de volailles et de veau  provenant du bouillon de poule qui vous a servis pour faire la soupe  , rajouter des tranches de saucisses polonaises blanchies ; et servez la soupe dans les assiette en nappant les ronds de gruau.
Ce plat est très estimé et fréquemment servi à la cour de Russie .
SOUPIÈRE A OIL , MANUFACTURE DE SEVRE , GIACOMO BOSSELLI 1744-1808.

TCHY FRAIS .
Passez 2 à 3 oignons émincés au beurre , et quand ils sont de couleur blonde , ajoutez une cuillerée à bouche de farine ; passez quelques secondes , puis mouillez peu à peu avec 3 litres de consommé préparé et clarifié . Coupez 3 à 4 quatre petits choux verts en quartiers , faites-les blanchir , égouttez-les bien , rangez-les dans une petite casserole avec des racines de persils , du céleri blanc , carottes et poireaux émincées en petits tronçons.
Mouillez-les à couvert avec le consommé lié et passé ; faites-les partir et laissez-les cuire tout doucement . Quand ils sont cuits , retirez-les avec précaution  pour les ranger dans une soupière ; finissez de mouiller avec le restant du consommé passé à l’étamine et maintenu au bain .
Ajoutez dans la soupière les filets de volailles cuits dans le bouillon , quelques carrés de bœufs bouilli, des tranches de lard fumé et de la saucisses polonaise chauffé au bouillon , additionnez en dernier lieu une grosse cuillerée de fenouil vert haché .
POTAGES CHOUCROUTE A LA RUSSE – TSCZY .
Placez au fond d’une marmite 2 kilo de poitrines de boeuf , une poule , 4 pieds de veau désossés et blanchis ; 400 grammes de petit lard blanchi , 12 saucisse polonaise , 2 carottes , 2 oignons , céleri et racines de persils . Mouillez à l’eau et faites partir , écumez et retirez sur l’angle du fourneau pour faire marcher avec tous les soins voulus ( avec précaution )  , jusqu’à parfaite cuisson des viandes , en ayant soin de retirer au fur et à mesure les viandes cuite . Dans l’intervalle , lavez 4 poignées de bonne choucroute , égouttez et hachez-la ; faites revenir un petit oignon au beurre ; et adjoignez-lui la choucroute ; passez-les ensemble pendant quelques minutes ; saupoudrez ensuite avec 2 cuillerées de farine , et au bout de quelques seconde mouillez peu à peu avec 4 décilitre de consommé clarifié . 
Faites partir sur l’angle du fourneau et donnez-lui une ébullition modéré pendant 4 heures au moins . En dernier lieu , dégraissez attentivement le potage ; coupez quelques petits carré de poitrines de boeuf et de lard ; taillez les saucisses en tronçons ; faites-les chauffer dans le potage , auquel vous additionnez en fin une cuillerée de fenouil vert haché ou de persil .

LE CHOU , FRANTISEK KUPKA 1871-1957.

LA TRILOGIES DES RAGOÛTS , 3ÈME PARTIES .


LE HARICOT OU ALI-GOT . De alig-got , mettre en pièces , en morceaux , puis par altération de l’ancien français aligote , aligoter , et haricot de mouton . Ce ne fut qu’après les croisades que ce mets fut connu en France , importé des pays arabes , on disait alors une ali-got  » Ce qui est certain , dit notre collègue Darenne , c’est que le mot haricot de mouton prévalait déjà en 1750 .JULES FAVRE 1890 .
DICTIONNAIRE GÉNÉRAL DE LA CUISINE FRANÇAISE , COUSIN DE COURCHAMPS 1853.
HARICOT DE MOUTON À LA BOURGEOISE .
Coupez un carré de mouton en morceaux ; mettez le dans une casserole avec un bon morceaux de beurre , et faites-le revenir sur un feu vif : égouttez vos morceaux une foi qu’il auront pris couleur dorée , égouttez-les ; ayant tourné des navets en bâtons ou en bâtonnets en quantité suffisante , passez-les dans la casserole avec fond de cuisson du mouton ; faites qu’il prenne belle couleur et égouttez-les ; ensuite faite un roux avec le fond de cuisson ; mouillez-le avec un bon bouillon et un vin blanc sec; mettez-y du sel , du poivre , un bouquet garni , deux oignons dont un piqué de clous de girofle , une feuille de lauriers , deux têtes d’ail écrasées, et mettez-y vos navets et la viande , et rajouté des haricots coco blanc que vous aurez u la précaution de faire trempé pendant 24 heures auparavant , couverclé et laissez cuire a four moyen pendant une heure , dégraissez-le , si la sauce est trop longue (trop liquide ) , faites la réduire a part convenablement ; cela fait , dressez votre haricot , et masquez les navets et le haricots avec la sauce .
AILERON DE POULARDES EN HARICOT VIERGE . 
Ayez vingt aileron de poularde ; désossez-les jusqu’à la moitié de la jointure ; foncez une casserole de bardes de lard ; rangez-les ailerons dedans ; faites prendre couleur , puis mouillez avec du bouillon blanc a mi-hauteur , et mettez-y quelques tranches de citron , dont vous aurez ôté les pépins et la peau ; ajoutez-y un bouquet garni et la ciboules hachées , des carottes tournées , deux oignons , dont un piqué de clous de girofle et une feuille de lauriers ; couvrez le tout de bardes de lard et d’un papier sulfurisé gras  ; faites cuire avec un feu dessus et dessous  ( a l’époque cela consistait a mettre la casserole sur un feux et a remplir un couvercle creux fermant la casserole de braises chaudes ) ; vous aurez tourné des navets en petits bâtonnets , en gousse d’ail ou en champignons ; faites le blanchir ces navets , égouttez-les ; mettez-les dans une casserole avec du bouillon qui ne soit point coloré ; ajoutez-y un morceaux de sucre ; faites cuire à petit feu ; mettez dans une autre casserole quatre cuillerées à dégraissez pleine de velouté de volailles ; faites réduire ; vous aurez fait réduire une bonne chopine de crème fraîche , et vous la verserez petit à petit dans votre sauce , en tournant toujours , jusqu’à ce quelle ait acquis la consistance d’une bouillie claire ; sa réduction faite , égouttez vos navets ; mettez-les dans votre sauce ; ajoutez-y un peu de muscade râpée , une demi livre de beurre par petits morceaux , égouttez vos ailerons ; dressez-les sur un plat auquel vous aurez fait un bord de citron , et masquez ces ailerons avec les navets au blanc .
CANARD EN HARICOT.
Découpez  2 canard  en dix  ; placez un plat à sauter sur le feu avec du beurre et 100 gr. de lardons coupé en petits dès ; lorsque le beurre est fondu , ajoutez les membres des canards , faites-leur prendre couleur des deux cotés , égouttez le beurre et mouillez-les avec un verre de vin blanc , 3 décilitre d’espagnole ( fond de veau tomaté liez au roux) , autant de consommé de volailles claire , et laissez cuire doucement . Blanchissez 24 petits navets tournés en boules et autant de carottes tournées ; mettez-les dans une casserole ; placez les membres des canards dessus , ainsi que les petits dés de lard ; passez leur fonds dessus , et laissez cuire doucement ; ajoutez un bouquet garni , un oignon , 12 petits champignons tournés , et laissez cuire doucement pendant une heure et demie .

Alors passez et dégraissez la sauce pour la réduire vivement sur le feux ; additionnez une pointe de sucre et passez à l’étamine ; dressez les membres des canards sur un plat de service ovale ; rangez symétriquement les garnitures , et nappez avec la sauce , garnir de fleurons .

 L’ÉPLUCHEUSE DE NAVETS , JEAN SIMÉON CHARDIN 18ème SIÈCLE

LA TRILOGIE DES RAGOÛTS , 2ÈME PARTIES .


RESTAURANT LE PRÉ CATALAN , 1909 , NÉGATIF MONOCHROME DE FRANÇOIS VIZZAVONA RETOUCHÉ PAR LE PEINTRE HENRI GERVEX

LES NAVARINS : Étymologies dérivée de navinan , navet , comme on le voit dans cette phrase : « E les grasses viandes , choux et nes à suer ( TH.LE MART. 93 ) , nes pour navet . On trouve dans Littré un autre diminutif ; Li ewe ou li naviel seront cuit assouage moult le pis ( Alebrant f° 59 ) . Sens que l’on attachait au ragoût de navet qui devait adoucir la poitrine de mouton . Ragoût de chevreau ou d’agneau aux navets , OUF.

De cette origine il s’est étendu au mouton presque exclusivement , mais depuis l’importation du tubercule de Parmentier , on a le plus souvent remplacé les navets par des pommes de terre , en continuant à donner , improprement , à ce ragoût le nom de navarin . C’est ainsi que l’on trouve dans les cartes de restaurant l’antithèse de Navarin aux pommes .
En conséquence il n’y à pas de navarin aux pommes sans navets .
URBAIN DUBOIS , LA CUISINE CLASSIQUE 1856.
NAVARIN PRIMITIF . Couper en morceaux un agneau ou un chevreau ( a l’origine on ne séparait pas les meilleurs parties , comme le gigot ou le baron ) , le mettre dans une casserole avec du beurre et du lard maigre salé ; faire roussir , mettre de la farine avec un peu de sucre en poudre et lui faire prendre couleur . L’adjonction du sucre a pour but de colorer le ragoût en le caramélisant .
Singer  ( fariné) et mouiller le ragoût avec du cidre  ( a l’époque il n’existait que du cidre brut ); condimenter d’un oignon clouté , d’une ou deux tète d’ail décrassées , de poivre et de sel . Faire cuire doucement vingt minutes ; pendant c temps , tailler des petits navets en gousse d’ail et éplucher des petits oignons , les faire sauter à la poêle avec du beurre et sucre en poudre pour les glacer ; les ajouter au ragoût ; achever la cuisson dégraisser et servira avec des jeunes carottes cuite au beurre.

GRANDE SALLE A MANGER DE NAPOLÉON III
NAVARIN DE MOUTON. ( cuisine de restaurant )
Couper en morceaux une poitrines , un collier et une épaule de mouton , ou l’une de ces parties seulement , selon les besoins ; les mettre dans une sauteuse profonde avec un peu d’huile d’olive , faire pincer ( saisir et colorer ) ; singer avec de la farine , remuer pour prendre couleur et mouiller avec de l’eau ou du bouillon blanc .
Assaisonner avec poivre blanc , frais moulu , sel , quelques gousse d’ail , un oignon clouté et un bouquet de persils et une bouteille de vin blanc sec . Faire cuire pendant une heure ; dans l’intervalle faire sauter à la poêle des navets taillés en demi-lune avec du beurre et sucre en poudre pour glacer ; les ajouter au ragoût et achever la cuisson . Il faut  encore vingt-cinq minutes environ . Dégraisser et maintenir au chaud pour le service . On peut aussi faire cuire les navets dans un peu de sauce du ragoût et maintenir à part , ce qui est préférable pour le service de détail.

NAVARIN DE CABRI PRINTANIER.
Prendre de l’épaule et de la poitrines de cabri que vous détailler en morceaux carrés , que vous dégraisser et désosser partiellement , les faire revenir dans un sautoir avec des dès de poitrines de porc . Dès que les morceaux sont colorer , rajouter des oignons coupés en gros dés , des pommes de terres coupées de même et des tomates fraîches concassées , faire suer le tout , puis singer , laisser colorer un peu . 
Mouiller avec du bon vin blanc sec , assaisonner avec du sel , une pointe de piments rouge et du macis , ou de la noix de muscade râpée , couverclé et laisser cuire a feux doux au four pendant une petite heure . Dès que ces cuit , retirer les morceaux de viande un à un , les mettre dans un plat et tenir au chaud , passer le sauce au chinois fin dans une autre casserole et ajouter des navets , des carottes , des haricots verts , des petits pois , des crosnes , des rutabagas , tous ces légumes doive être primeurs du mois . Faire cuire un petits quart-d’heure a feux très doux sur le fourneau et mouiller la viande avec cette cuisson , servir .
Ce met doit être obligatoirement préparé au printemps avec les premiers légumes de la nouvelles récolte.
On trouve aussi dans les livres de cuisine du XIX des recettes de navarin de boeuf , de volailles , de gibier , tous sur la même base que les recettes de mouton ou d’agneau .

LES DEUX AMIS ,NÉGATIF MONOCHROME DE FRANÇOIS VIZZAVONA  RETOUCHÉ PAR LE PEINTRE PAUL LEROY

LA TRILOGIES DES RAGOÛTS D’AGNEAU , 1 ÈRE PARTIES .


BERGÈRE , SPRAGUE CHARLES PEARCE 1851-1914.
PREMIÈRE PARTIE , LE RAGOÛT : Étymologie ragoûter , qui vient de re et ragoûter , forme inusitée de â et goûter ; c’est a dire remettre en goût , en appétit , réveiller le désir .
Le ragoût est en fait une cuisson lente en sauce après avoir fait dorer la viande , de façon a obtenir un suc de cuisson très goûteux.
Passé ce cours magistrale , le ragoût et ces dérivées , le navarin , les aligots ou haricot , s’applique plus spécialement a l’agneau ou plutôt aux mouton a l’époque ( le XIX ) . Cependant on cuisinait aussi des viandes blanches , des volailles et du poisson en ragoût , avec le temps seule le mouton et l’agneau sont resté attaché au ragoûts .
DESSIN DU COMTE CHARLES LASTEYRIE 1759-1849.
RAGOÛT D’AGNEAU AUX POMMES DE TERRE .
Se servir des bas morceaux de l’agneau pour cette préparation , telle que poitrine , épaule ou collet . On coupe ces parties en carrés réguliers : mais il est préférable , avant d’en opérer la section , des las désosser ; dans la poitrines , on n’ôtes que les petites cotes plates , tandis que le cou et ‘épaule se désossent complètement .
Mettre dans un chaudron en cuivre, sur un feux vif , une quantité suffisante de beurre ; quand elle est noisette mais pas trop , mettre les morceaux d’agneau ; les retourner et leur laisser prendre une belle couleur dorée . Décanter la graisse de trop dans un bol , ajouter deux cuillerées de farine de gruau par kilo d’agneau , une pincée de sucre pour faciliter la coloration de la farine ; remuer un instant jusqu’à ce que la farine ait prise une couleur dorée ; mouiller largement avec du bouillon de poule , de façon à surpasser tous les morceaux ; ajouter une quantité suffisante de sel et quatre épices et soumettre à l’ébullition en plein feu , en remuant ; écumer , ajouter du poivre blanc du moulin , un bouquet garni et deux oignons moyens piquées de clous de girofle , trois gousses d’ail hachées finement et deux décilitres de bon vin blanc sec .
Faire cuire à ébullition lente pendant une heure et demie . Dégraisser soigneusement le ragoût et ajouter alors des petites pomme de terre ( des rates si possible ) nouvelles ou des pommes de terre taillées en pomme château . Couvercler et laisser achever la cuisson . Retirer le bouquet garni et dresser les pommes de terre dans un plat creux en les appuyant sur les bords et les ragoût en pyramides au milieu .
La viande doit être tendre , la sauce réduite à point et sans graisse , et les pommes de terre entières .
CHAUDRON EN CUIVRE DU LIMOUSIN XIX SIÈCLE.
                                                              RAGOÛT DE MOUTON AU RIZ.
FOURCHETTE A RAGOÛT DU DUC D’AUMALE .
Préparer un ragoût de mouton comme le précédents , en ayant soin d’ajouter quatre ou cinq poivrons doux d’Espagne , une quantité relative de tomates bien mures , pelées , égrenées et émincées . Quand la viande est cuite au bout d’une heure et demie , ajouter pour un kilo de viande , cent soixante-quinze grammes de riz et deux cuillerées de safran en poudre . Laisser cuire a feux très doux pour terminer la cuisson , et servir lorsque le riz est bien sec .
CHAUDRON DE VOYAGE DE NAPOLÉON 1ER.
RAGOÛT MOUTGETOS ROUGEOS .
Quantité : haricot rouge de Chartres 1L , vin du Roussillon 1L ,  lard de poitrine de porc 700 grammes , collier d’agneau 1 kilo , saucisson de Toulouse 500 grammes , gousse d’ail 2 , vin blanc sec 2 décilitre , thym , sel , paprika , feuille de lauriers .
ERNEST CONSTANS
Procédé : faire tremper les haricots pendant une nuit dans le vin du Roussillon avec une quantité suffisante d’eau . Les égoutter et les mettre dans une casserole de terre avec de l’ail , le vin blanc , deux feuilles de lauriers , un oignons cloutées , un fragment de thym , du poivre blanc moulu , sel et une pointe de piment rouge , le tout largement mouillé d’un bouillon blanc fait avec des abattis de volailles et un pied de veau .
Faire dorer le collier découper en tranches a l’huile d’olive et rajouté-le au haricots et laisser cuire doucement pendant une heure , puis ajouter le saucisson , le lard et continuer mijoter pendant une heure et demie .
Lorsque tout est cuit à point , passer au tamis quelques cuillerées de haricots , retirer les viandes , ajouter le vin blanc , mélanger la purée aux haricots ; les dresser sur un plat et les entourer du collier , du lard de l’agneau et du saucisson découpé .
Ce mets , qui fait le régal des toulousains , serait aussi l’un des plats préférés de M. Constans , l’ancien ministre.
NATURE MORTES AU POIVRONS , GIORGIO CHIRICO 1888-1978.

LES RÔTS ET FRITÔTS DE LAPIN ET LAPEREAU .


ROSITA ROUVIEL INTERPRÉTANT LE RÔLE D’UN LAPIN DANS L’OPÉRA COMIQUE « LE PETIT POUCET DE LETERRIER , VANLOO ET MORTIER 1868.
1890
 Les rots était tout simplement l’appellation donné aux viandes ou poissons rôtis, ce nom provient de l’ancien français rost .
RÔT DE LAPEREAU.
Le lapereau , dans la bonne saison ( le printemps ) , est seule digne de figurer comme rôt sur une table de luxe . Ceux de montagne sont plus savoureux que ceux de plaine , une fois dépouillez et vider , sans crevez les boyaux qui risquerait de donner un goût amère au chairs ; frappez avec le manche d’une spatule sur l’os du gras des cuisses pour les briser ; cela fait ; marinez-le dans une marinade froide ( vin rouge, vinaigre de vin , huile de noix ,  oignons , carottes , poivre en mignonnette et baie de genièvre , clous de girofle et un bouquet garni ) , et le laisser mariner une demi-journée.
Quelques heures avant de le rôtir , égouttez et épongez-le , parez les filets et les cuisse a vifs , désossez-le et lardez-le .
Ainsi préparée embrocher les chairs sur des hâtelets , puis le tout sur une broche a rôtir ;fixez-le solidement : on peut couvrir pour la première parties de quinze minutes de cuisson d’une feuille de papier gras huilées , et l’enlever ensuite , la cuisson ce fait dans un foyer chauds mais point trop , une fin de brasier est parfaite . Avant de servir glacez les viandes avec un mélange de vin de Madère et de poivrade faites avec la marinade . Les anglais mangent toujours les rôts de lapereau avec un confiture de groseille et une purée de céleris rave .
JULE FAVRE , DICTIONNAIRE DE CUISINE 1890
DEUX PAYSANNES DÉPIAUTANT UN LAPIN 
, DAGUERRÉOTYPES ANONYME 1851 .
FRITÔTS DE LAPEREAU .
Découpez les chairs de vos lapereau en lanières ; faites-les mariner avec du vin blanc ,des rouelles d’oignons jaunes ,  verjus , persil , ciboule ,thym , lauriers , sel , poivre et une pointe d’ail haché grossièrement . Laissez mariner pendant une heure et égouttez les lanières , essuyez-les , roulez-les dans la farine et faites les frire dans un beurre bien noisette .
Ce sert avec les rouelle d’oignons , fariné et frits de même façons
LAPIN SAUTÉ AU PÈRE DOUILLET.
Découpez le lapin comme pour une gibelotte ; faites sauter les morceaux à la casserole avec du beurre et des lardons . Mouillez d’un verre de vin blanc et d’un verre de bouillon de poule ; salez , poivrez ; ajoutez bouquet garni , clous de girofle , ciboule, échalotes , une carotte et un navet , le tout coupés en tranches . Laissez cuire a feux doux et couvert pendant une petites heures , lorsque le lapin est cuit , dressez les morceaux sur un plat de service ovales et liez la sauce avec de l’arrow roots et de la crème fraîche aigre .
1880
LAPIN DE GARENNE À LA HONGROISE. 
Saigner , dépouiller et coupez en morceaux d’égale grosseur un beaux lapin de garenne . Le mettre dans un sautoir ou une casserole plate avec 125 grammes de beurre fin , deux oignons ciselés et deux gousse d’ail écrasés et non haché . Faire prendre couleur au tout . Ajouter alors deux ou trois tomates bien mures , pelées, égrenées et couper en lames . Saler à point et ajouter une pointe de piment de paprika . Faire suer un instant et mouiller avec un demi-litre de crème fraîche aigre et la même quantité de vin blanc de Tokay ; couvrir la casserole et faire mijoter doucement à l’étouffer pendant une heures et quart en rajoutant un peu de bouillon si nécessaire , la réduction doit être à glace ( très réduit ) corsée , d’un goût relevé et exquis .
LA GOULUE MANGEANT,  1868 , DANSEUSE DE FRENCH CANCAN PHOTO DE LOUIS BACARD

LES GIBELOTTES DE LAPINS ET AUTRES RECETTES .


SCÈNE DE MARCHÉ AVEC UNE FEMME TENANT UN LAPIN 1896 , HENRI LEMOINE 1848-192
LAPIN. L’hiver est le meilleur temps pour le manger , et, pour le manger bon !!! , il faut qu’il ne soit ni trop jeune ni trop vieux ; pour distinguer le lapin du lapereau , on tâte en dehors des pattes de devant en dessus de la jointure , et si l’on sent dans cette partie une saillie grosse comme une lentille , c’est la preuve que l’animal est complètement jeun . On reconnaît les lapins de garenne à ce qu’ils ont le poil des pieds et celui qui est sous la queue de couleur rousse ; on imite cette couleur dans les lapins de clapier en faisant roussir le poil de ces parties au feu !!!!! ; on reconnaît facilement cette fraude à l’odeur , ou bien en lavant ces parties si elle sont teintes ; la chair du lapereau vient immédiatement , sous le rapport de la digestibilité , âpres celle des volailles qui ne sont pas trop grasse et avant celle qui le sont trop .
ALEXANDRE DUMAS , PETIT DICTIONNAIRE DE CUISINE 1882.

LAPINS , ROSA BONHEUR.


GIBELOTTE DE LAPIN À L’ANCIENNE MODE .
Coupez un lapin en morceaux de taille moyenne et une anguille de taille moyenne en tronçons , faite un roux blond , et passez-y votre lapin et vos tronçons d’anguille , ainsi que des quart d’oignons jaunes, quand le tout sera d’une belle couleur café au lait et qu’il sera bien revenu ,mouillez avec un tiers de vin blanc de bourgogne , deux tiers de bouillon de volaille ; assaisonnez de sel , de poivre , de persil , de ciboules et de thym ; ôtez les tronçons d’anguille et les oignons , faites cuire a feux doux le reste ; lorsque le mouillement sera réduit à un tiers , remettez les tronçons d’anguille et les oignons , finissez a feux doux , dégraissez et servez .


LAPIN DE GARENNE EN GIBELOTTE .
La gibelotte de lapin est au lapin ce qu’est le civet au lièvre .
Coupez proprement le lapin en morceaux pas plus gros que la moitié du poing . Faite prendre couleur a la casserole , dans un peu de saindoux . Aussitôt qu’il ont pris couleur , saupoudrez chaque morceaux de farine dessus et dessous , et secouez vivement la casserole afin d’en pénétrer toutes les parties et de bien mélanger la farine a la sauce . Versez sur le tout une bouteille de bon vin blanc sec . Quand la sauce commence à bouillir , salez un peu et poivrez davantage ; ajoutez bouquet garni , un peu de quatre  épices , 3 à 4 échalotes coupées menues et quelques grains de genièvre .
Continuez la cuisson en remuant de temps en temps ; à moitié cuisson ajoutez une douzaine de petits oignons glacé , le foie écrasé du lapin et 3 gousse d’ail écrasées . Laissez cuire et , dix minutes avant de servir liez avec une liaison ordinaire de jaunes d’oeufs et de farine .

C’est aussi en gibelotte qu’on accommode le lapin domestique . Les gazettes de 1824 ont raconté comment un lapin sut éviter cette traditionnelle destinée.
Un pauvre homme des environs de Mantes se voyait contraint de vendre la chaumière de ses pères pour satisfaire d’avides créanciers , lorsqu’il se trouva tout à-coup libéré des ces dettes par le secours d’une femelle de lapin . Voulant faire ses petits , cette bête gratta la terre pour y pratiquer son trou ; elle en fit sortir deux ducats d’Espagne du 16 siècle . A cette vue le bonhomme fouille et trouve la valeur de huit mille francs en même monnaie ; il fouille de nouveaux et ramasse encore trois livres pesant de ducats . L’empreinte de ces pièces fit voir qu’elles étaient enfouies depuis les guerres de Henri IV . On présuma que c’était le trésor de quelques régiment Espagnol qui avait été obligé de fuir .
BRONZE D’ANTOINE BARYE 1795-1875.
Il fut décidé dans la famille du paysan , que jamais l’animal précieux ne courrait la chance d’être mis en gibelotte , et que non seulement on le laisserait mourir de vieillesse , mais qu’après sa mort on le ferait empailler avec soin , et qu’on le placerait dans la plus bel endroit de la cabane pour perpétuer sa mémoire.
A la bonne heure ! voila de la reconnaissance
AURICOSTE DE LAZARQUE .

LAPEREAU RÔTIS ET SERVIS EN ACCOLADE. 
Dépouillez deux lapereau , videz-les en leur laissant le foie , faites les coloré sur la braise , ensuite piquez-les de menu lard sur le dos et les cuisses , enfin mettez-les à la broche . On ajoute beaucoup au fumets des lapins en leur mettant dans le ventre quelques feuilles de prunier de Sainte-Lucie et un bouquet de Mélillot , plante très commune dans les prairies sèches. 
A . DUMAS

UN CHASSEUR , COLONEL SIR CHARLES BEAUMONT PHIPPS 1785-1841 .

LES MAYONNAISE OU L’ HISTOIRE COMPLIQUÉE D’UNE SAUCE SIMPLE


1865.

1908.

La mayonnaise ou plutôt les mayonnaise on depuis le XIXe siècle une histoire mouvementé , les gastronomes de ce siècle se sont disputé sur l’origine de la sauce sans y parvenir . Alors Mahon au îles Baleare ou Magnon dans le sud-ouest de la France ou encore Bayonne pour l’origine du nom , le chef du maréchal de Richelieu ou un cuisinier inconnu de Magnon pour le créateur de cette sauce , la aussi difficile de si retrouvé .

La seule chose que l’on peut dire est que cette sauce froide est certainement plus vielle que l’on ne croit et que toutes les explications sur sont origine ne tienne pas compte du fait que comme dans beaucoup de recettes de cuisine , ils s’agit certainement d’une évolutions d’une sauce froide qui était connue depuis le moyen-âge sous la forme d’une association du jaunes d’oeufs et d’huile , et que l’addition de la moutarde et du vinaigre ne viendra qu’à la moitié du 19e , que les cuisiniers de l’époque travaillait la mayonnaise telle-quelle ou en la mélangeant a d’autres ingrédients , ces pour cela que je parle des mayonnaises.
En voici quelques exemple.
SAUCE MAYONNAISE À LA GELÉE.

Pour cette sauce ordinaire , faites fondre 1 demi-litre de gelée neutre , lorsqu’elle est refroidie , placez-la dans une casserole avec 1 décilitre d’huile , un demi-jus de citron et une cuillerée de vinaigre a l’estragon , sel , poivre et deux cuillerées de moutarde ; cette dernière est facultative .

Placez la casserole sur de la gale et fouettez le contenu avec un fouet étamé ; sitôt que la sauce commence à se lier et blanchir , fouettez-la dehors de la glace pour éviter qu’elle ne devienne trop ferme et qu’elle ne se graine pas . Cette sauce est plus lisse lorsqu’elle est préparée qu’au moment de l’employer . Elle à l’avantage que l’on peut en faire une grande quantité en fort peu de temps , et ne se décompose pas , pourvu qu’on ait soin de la tenir au frais . Cette mayonnaise convient pour masquer les entrées , mais celle aux œufs est préférable pour servir en saucière .
SAUCE BAYONNAISE.
Prépare en tout point une sauce mayonnaise aux œufs classique ; au moment de la servir , incorporez-lui 60 grammes de maigre de jambon cuit et haché très-fin , une gousse d’ail blanchie à fond et bien pilée , et enfin une forte pincée de piment du pays basque  (d’espelette ).
ÉMILE BERNARD , LA CUISINE CLASSIQUE 1856.
GUIDE DES PLAISIRS A PARIS , GUIDE GASTRONOMIQUE .

MAYONNAISE À LA BOHÉMIENNE.
Placez dans une terrine un décilitre de béchamel froide bien réduite , travaillez-la a la cuiller avec un jaune d’oeufs et incorporez de huile et du jus de citron avec le même soin que pour une mayonnaise normal . Cet mayonnaise comporte moins d’oeufs et d’huile que que la mayonnaise classique et convient donc à certaines personnes que l’emploi des ces deux substance incommode .
GUIDE DES PLAISIRS À PARIS

MAYONNAISE À LA CHANTILLY.
Étendez ( délayer ) 2 décilitre de gelée fondue et froide avec le même volume d’huile , un jus de citron , un filet de vinaigre et une pincée de sel et deux jaunes d’oeufs , travaillez sur glace à l’aide d’un fouet ; quand la mayonnaise est bien mousseuse , incorporez-lui peu à peu à la cuiller 1 décilitre de crème fouettée neutre bien montée .
GUIDE DES PLAISIRS À PARIS .

                                                                                          MAYONNAISE À L’ITALIENNE.
POT À MOUTARDE 1850 , LE BON GOUT EN GASTRONOMIE .

Passez à l’étamine la moitié d’une cervelle de veau cuite , travaillez-le ensuite dans une terrine avec 2 jaunes d’oeufs , étendez-la peu à peu avec 3 à 4 décilitre d’huile d’olive et quelques cuillerées de bon vinaigre , assaisonnez avec du sel , poivre et deux cuiller de moutarde forte.

MAYONNAISE CHAUDE.
Mettre deux cuiller d’eau dans un bain marie , six jaunes d’oeufs , un décilitre d’huile , la remuer sans cesse avec un fouet  en tournant des deux mains , quand la sauce commence à s’épaissir , lui ajouté de l’huile jusqu’à absorption d’environ trois décilitre . Quand elle est liée , la retiré du feu et ajouté du sel , du poivre et un jus de citron .
On peut la transformé en sauce tartare en lui ajoutant de la moutarde , des câpres et des cornichons hachés , cette sauce tartare chaude a l’avantage de pouvoir être servies avec du poisson chaud et ainsi ne pas tournée a leurs contact .

LE GUIDE DES PLAISIRS À PARIS .

LES PETITS PAINS SUCRÉS DES BOULANGERS.


LES LIVREURS DE FARINE , PIERRE CARIER-BELLEUSE 1851-1932.

En France , les boulangers que l’on appelait au moyen-age les talemetiers ou tamissiers , devinrent les boulens (dérivé de bouillir ) puis fermenter , avec l’apparition des ferments et l’amélioration des four  ; puis bounlenges , et enfin , vers le milieu du XVe siècle , boulanger et panetiers .

Les pétrisseur ou premier ouvrier portait le nom de geindre , qui vient du cri plaintif qu’il fait et pétrissant a la main avant l’invention du pétrin mécanique . Si la fabrication du pain de consommation courante constituait la majeur parties de leurs travail , ils fabriquait aussi toute une gammes de pains sucrés , petits ou grands, et concurrençait ainsi les pâtissiers pour les sucreries .
Certain avec farine d’autres non, la plupart de ces recettes on été reprises par les pâtissiers du 19e qui les on amélioré et mis a la mode dans le grand monde comme on disait a l’époque .
Voici quelques recettes de pains sucrés populaire aux 19e siècles .
PAYSANNE FAISANT SON PAIN , LÉON SAUBE XIX SIÈCLE.

PAIN DE CHIBOUST .
A son origine appelé ambroisie par son auteur l’illustre Chiboust .
Quantité: sucre en poudre 500 gr. , amande en poudre 500 gr. , beurre 250 gr. , fécule de riz ou de mais 125 gr. , œufs entier 8 , kirsch. 1/2 décilitre.
Procédé : piler au mortier les amandes , le sucre et les œufs et travailler la pâte jusqu’à ce quelle soit blanche . La déposer dans une terrine ; ajouter alors la fécule en pluie , le beurre fondu et le kirsch  en mélangeant avec la spatule . 
Beurrer des moules à bord cannelées et mettre au fond un ronde papier beurré , y ajouter la pâte et cuire a four chaud (160 degré ).

PAIN DE LACAM .

PIERRE LACAM 1836-1902.

Ce petit pain a été crée par Pierre Lacam pâtissiers célèbre de l’époque, avant 1870. 

Quantité : sucre en poudre 750 gr. , amandes effilées 500 gr. , beurre fondu 250 gr. , farine 125 gr. , œufs entier 12 , essence d’amande amère 4 gouttes .
Procédé : piler les mandes au mortier avec douze œufs , l’essence et le sucre ; lorsque la pâte est bien mousseuse , y ajouter la farine en pluie et le beurre fondu . Beurrer des moules a cannelés , mettre un papier beurré au fond ; y coucher la pâte et cuire dans un four moyen (160 degré).
PAIN DE NEMOURS.
Quantité : sucre en poudre 300 gr. , farine 500 gr. , beurre fondu 100 gr. ,  zeste de citron 1 , œufs entier  2 , lait bouilli 2 décilitre . 
Procédé ; travailler les œufs avec le sucre , ajouter la farine et du lait en quantité suffisante pour obtenir une pâte ferme . L’étendre en rouleau sur une table ; la diviser en petits morceaux ovales de formes réguliers , les dorer au jaunes d’oeufs , les fendre au milieu et les cuire a four chaud (160 degré ) .


PAIN DE GÊNES. 
Quantité : farine de froment 500 gr. , levure de bière 40 cc , beurre 125 gr. , pignon de pin  125 gr. , sucre en poudre 125 gr. , orangeât et citronnat 50GR.( pelure de citron et d’orange confite ) , sel 10 gr. , raisin de smyrne 100 gr. , zeste de citron 1 , œufs frais 6 , crème fraîche 1/2 litre . 
Faire un levain avec 150 gr. de farine , la levure et de l’eau tiède ; mettre cette pâte dans une terrine émaillée , chaude , la poudrez de farine , la couvrir avec un linge , la laisser lever à basse température  . Pendant ce temps , former la fontaine avec le restant de farine ; mettre au milieu le beurre , le sucre , le sel , le zeste de citron et la crème. 
Détremper selon la règle ordinaire , en travaillant bien la pâte ; lorsqu’elle est bien lisse , lui ajouter la pignons , l’orangeat et le citronnat coupés en petits dés et le levain . Travailler encore le tout et laisser reposer alors pendant une heure . Sortir la pâté , la poser sur la table et la rouler en forme de rouleau allongé ; la poser sur une plaque beurrée et la laisser ainsi lever de façon à doubler son volume ; la dorer au jaunes d’oeufs et la glisser au four chaud ( 180 degré ); la faire cuire ; le retirer du four et laisser refroidir . 
La couper alors en-tranches d’une épaisseur d’un centimètre et demi à deux centimètres et faire griller au four.

PAINS À LA TOSCA.
Quantité : sucre en poudre 500 gr. , amandes douce en poudre , amandes effilées 100 gr. , jaunes d’oeufs 10 , kirsch. 1 petit verre .
Mélanger les amandes en poudre avec les amandes effilées et les oeufs , rajoutez le kirsch et le sucre , travailler bien le tout de façon a obtenir une pâte bien homogène , en former alors des ovales sur un papier sulfurisée avec une poche.
Mettre sur chacune un peu d’amande effilées , poudrer de sucre et cuire le lendemain a four doux (140 degré ).

PAIN D’ISRAEL.

Faire cuire au préalable une racine d’arum au four ; l’éplucher , la laisser refroidir . 
Quantité : racine d’arum parée 15 gr. , mie de pain de seigle passé au tamis 500 gr. , farine de seigle 125 gr. , levure de bière 10cc , beurre 150 gr. , raisin de smyrne 125 gr. , raisin de corinthe 125 gr. , ainsi de malaga épépiné 125 gr. , citronnat et orangeat hachés 200 gr. , sucre en poudre 100 gr. , œufs frais 4 , lait bouilli 2 décilitres 2 , marasquin 2 . 
Procédé : faire le levain avec la farine , la levure , le sel , le sucre , l’arum et le lait . Laisser lever et ajouter la mie de pain , le beurre , les raisns et les fruit , préalablement ramollis dans le marasquin et un peu d’eau tiède.
Pétrir le tout en ajoutant les œufs un à un , en travaillant toujours . Laisser reposer , rompre et coucher la pâte dans des cercles à flans . Faire cuire a four moyen ; quadriller et dorer . 
Ce gâteau se sert surtout dans les familles Rothschild , de Paris, 1880 .

LA BÉNÉDICITÉ , JULES JOETS 1884°1959.

LES PATÉS DE POISSONS , CHAUD ET FROID.


BANQUET EN L’HONNEUR DE L’AMITIÉ FRANCO-RUSSE A L’HÔTEL DE VILLE DE PARIS 1893 ,THÉODORE HOFFBAUER  1839-1922.

Carême développa a son apogée les pâtés de poissons , qui pouvait être très richement décoré . Ceux-ci formait la pièce maîtresses qui constituait la base des socles et grosses pièces des banquets souvent composé de plus de 100 pièces montées et dont voici un aperçu avec la préface du livre de cuisine de jules Gouffé .

C’est sous la direction de cet habile maître ( Câreme ) que j’ai fait mes débuts , à l’âge de seize ans . Ayant remarqué à l’étalage de la boutique de mon père deux corbeilles de pastillage et une pièce montée en pâte d’amandes qui étaient mon œuvre , l’excellent homme s’intéressa à moi et m’emmena avec lui . Je commençai ma première campagne lors du grand bal que la ville de Paris donna , en 1823 , au duc d’Angouleme , à la suite de l’expédition d’Espagne . Dans cette mémorable soirée , nous servîmes 7000 personnes . La parties était le froid , composé de 100 grosse pièces , dont 18 socle , et 300 entrées froides , dont 20 sur socle .
Nous étions 17 ouvriers et notre travail dura quatre jours . Cédant à une curiosité bien légitimes je trouvai le moyen d’aller voir le chaud , qui comprenait 200 grosses pièces et rôts , 400 entrées chaudes  et 200 entremets de légumes chauds . Michel Hollande était le chef des entremets froids , au nombre de 300 .
Les entremets sucrés étaient fait par Penelle , également au nombre de 300  . 
JULES GOUFFÉ , LE LIVRES DE CUISINE 1853 .
A noté que jule Gouffé ainsi que Carême et bien d’autres , ce considérait comme les vrais artistes de la cuisine et descendant des rôtisseurs des siècles précédant, bien que ils était plus pâtissier et décorateurs que des véritables cuisiniers au sens ou on l’entent maintenant.
Ils gardait un vifs ressentiment à l’égard des cuisiniers qui les prenait de haut , on en aura pour preuve les déclarations de Gouffé qui disait qu’un bon pâtissier devient aisément habile cuisinier , tandis qu’on n’a jamais vu de cuisinier devenir grand pâtissier , de même , un bon pâtissier sera vite un bon rôtisseurs ; contrairement à l’aphorisme fameux de Brillat-Savarin :  » ON DEVIENT CUISINIER , MAIS ON NAÎT RÔTISSEUR  »
MARIAGE DE LÉOPOLD Ier ET LOUISE D’ORLÉANS  , GÉNÉRAL LOUIS-MARIE ATTHALIN 1784 1856.REMARQUÉ LES SPECTATEURS AU BALCON.

PÂTÉS DE THON FRAIS.
Composition: thon frais 3 kilo , lard gras 400 gr. , panade de pain au lait 200 gr. , graines de fenouil 10 , truffes blanche du piémont 2 , clous de girofle 6 , jaunes d’oeufs 4 , œufs entier 1,  feuilles de lauriers 3 muscade , poivre , quatre-épices et sel .
Procédé ; enlever la peau et les arêtes du thon ; le couper en longs morceaux plat  ; les mettre dans une terrine et l’assaisonner de sel , de poivre , de muscade râpée , de quatre-épices , des feuilles de laurier et de jus de citron ; laisser ainsi macérerez pendant quelques heures . 
Pendant ce temps , confectionner la farce , en mettant les clous de girofle et le fenouil dans un mortier ; ajouter le lard haché , la panade au pain , le sel , les truffes parées et les œufs ; bien piler le tout de façon à obtenir une farce homogène et de haut goût ; la passer au tamis . 
D’autre part , beurrer et foncer un moule long à pâté , d’une pâte feuilletée ou brisée selon votre goût ; garnir avec la farce et les thon par couches alternée . C
Couvrir le pâté , établir la cheminée et le faire cuire une heure et demie environ a four doux .

PÂTÉ DE FILETS DE MERLAN SAUCE AUX HUÎTRES.

Lever les filets de 12 petits merlan bien frais , retirez les peaux et parez-les carrément sur leur largeur ; avec quatre filets et les foie de poissons ,de lotte de préférence , préparez une farce à quenelles mêlé a du beurre d’écrevisse ou de homard ; passé au tamis et lorsque cela est fait , additionnez-lui quelques cuillerées de fines herbes et champignons  haché ; salez les filets de merlan restant , étalez sur chacune une fine couche de farce que nous venons de décrire et roulez les filets sur eux-mêmes en forme de paupiettes ;   masquez le fond et les contours d’un moule à pâté de petite taille de pâte brisée ; garnissez l’intérieur avec les filets de merlan et quelques gros champignons blanchis  ; masquez le tout avec la farce qui reste ; couvrez le tout d’une abaisse de pâte , soudez les bords que vous pincez ensuite ; dorez au jaunes d’oeufs et mettre au four pendant une petites heure a four moyen . 
Marquez les peaux et arêtes du poissons au beurre , avec des oignons et des carottes en mirepoix , mouillez avec un verre de sauternes , placez la casserole sur un feux ardent ; lorsque le mouillement est presque réduit , mouillez de nouveaux avec quatre décilitre d’eau et laissez cuire vingt minutes ; passez ensuite a la serviette et dégraissez-le. 
Blanchissez 4 douzaine d’huître dans leur eau et du vin blanc ; égouttez-les avant quelles ne soient en ébullition ; parez-les (ébarbez ) ; réduisez 5 décilitres de velouté de poisson avec le l’essence de poisson et une parties de l’eau des huîtres ; amalgamez avec des noisette de beurre et des jaunes d’oeufs mélangez a de la crème double . Lorsque le pâté est cuit le laissez refroidir un quart d’heure , puis le démoulez et le servir tiède , nappez de la sauce au et garni  des huîtres pochées.

GROSSE PIÈCE MONTÉE DE BUFFETS DU XIXE SIÈCLE.
PÂTÉ DE SAUMON A LA MOLDAVE.
Détremper à l’eau bouillante et saler a point 750 gr. de polenta ; lorsqu’elle est bien cuite et bien consistante ajouter 125 gr. de beurre , mêler vivement et verser dans un moule un moule à pâté grassement beurré , posé sur une plaque allant au four également beurré , bien remplir le moule , mettre un couvercle dessus et le charger d’un poids quelconque pour mettre la polenta sous presse .
D’autre part , préparer des filets de saumon , les coucher dans un plat à sauter avec un peu de beurre et du jus de citron . Préparer à part une petites garniture de foie de lotte , champignons , queues de langoustines ou d’écrevisses et quelques petits oignons , le tout sauté saucé d’un velouté de poissons bien réduit . Une heure avant de servir , mettre le pâté de polenta au four très chaud ; lorsque le tour aura pris une belle couleur blonde et forme une croûte résistante , enlever l’intérieur , de manière à obtenir une croûte évidez de pâté chaud . Sautez légèrement les filets de saumon et les arranger à mesure dans la croûte qu’il ne faut pas sortir du moule ; ajouter la garniture et lorsque le pâté se trouve rempli , masquer encore d’un peu de velouté très réduit ; saupoudrez de mie de pain , arroser de beurre fondu et faire prendre couleur au four .
Démouler et servir sur une serviette et accompagner d’une sauce suprême au fumet de poisson fine avec un peu de beurre d’ail.

BANQUET DE L’EXPOSITION UNIVERSELLE AU TUILERIES 1867 , BARON ANTOINE HENRI 1816-1885.

PETITES CAISSE DE POISSONS EN ENTRÉES.


NATURE MORTE AU HOMARD , NATALIA GONTCHAROVA 1881-1962

Les caisses en papier était un peu les caquelon et ramequin et autre plat a gratin que nous utilisons actuellement , je ne sais depuis quand on s’en servait dans les ménages et restaurants, mais on en trouve dans les recettes de cuisine du 18e et 19e de façon très abondante , les caisses ne disparaisses que a la fin 19e et au début du 20e et l’apparition des fours au gaz plus violent que les fours au charbon et au bois .

Ces caisses pour entrées chaude ou hors-d’œuvre s’achetait habituellement toutes faites dans des magasins spécialisés ou l’on pouvait s’en procurer de toutes dimensions et d’une qualité irréprochables , fabriqué en papier sulfurisé renforcé, elle supportait bien la chaleur .
Une caisse pour une entrée , qui devait être servies pour un service de luxe , se composait de 3 pièces , dont deux semblables . On emplit une de ces caisses avec un morceaux de pains de mie épais , taillé de la même dimensions que la caisse et légèrement dorer au beurre; cette caisse ainsi garnie , on la renverse sur un plat contre laquelle on colle les bords du papier avec du blanc d’œuf ; ensuite on colle l’autre caisse de même dimensions sur le fond de la première le coté vide en haut .
Ces caisses ainsi préparée sont prête a recevoir la troisième de plus petite dimensions qui s’emboîte dedans et qui doit auparavant aller au four avec la préparations , et prendre une couleur brune , les deux autre restant bien blancs et pouvant ainsi être servis bien blanc et dont le pourtour sur le plat peut être garnis de multiples façons.
Pour une préparation simple on se sert d’une seule caisse qui va au four et peut être de toute dimensions et dessin et fait d’un papier renforcée .
Si pour une raisons ou une autre on ne peut se procurer des caisses en papier on peut en fabriquez avec du papier brun épais dont on coupe un rond de 15 0 20 centimètres  , en renversant dessus une casserole ou un vase de cette dimensions , une fois coupé en redressé les bords en les plissant de façons a obtenir un moule correcte et dont on colle les bords de papier avec du blanc d’oeufs et l’on huile le papier abondamment.
MONSIEUR ET MADAME GAUTHIER AVEC LEURS PERSONNELS DEVANT LEURS RESTAURANT A REIMS 1914 , AUTOCHROME DE DE PAUL CASTELNEAU 1880-1944 , PHOTOGRAPHE MILITAIRE .

CAISSE DE FILETS DE ROUGET À L’INFANTE.
COCHER DEVANT LE RESTAURANT GAUTHIER 1914

Après avoir habillé ( nettoyé et levez les filets et les écaillez ) sans retirer la peau  , pilez le foie des rougets avec un jus de truffes ou de champignons et 100 gr. de beurre ; passez les foie au tamis et tenez au frais ; marquez-les filets au beurre noisette et les placez dans un sautoir . 

Avec les déchets des poissons faire un petit fumet avec moitié bouillon de volailles et moitiés sauternes ; ajoutez quelques parures de champignons et passez a la serviette et remettre au feux . Après vingts minutes d’une ébullition lente , réduisez ce fumet en glace  ; liez alors cette sauce avec 3 jaunes d’oeufs et passez à l’étamine .
Placez le sautoir avec le poisson et une parties des foies sur le feux ; assaisonnez-les avec du sel et une pointe de muscade . Dés que les filets commenceront à se raffermir , retournez-les ; égouttez ensuite le beurre et mouillez-les avec une parties de la sauce déjà mentionnée , à laquelle vous amalgamez la le restant des foies du poisson ; opérez ce mélange avec beaucoup de précaution pour que les filets de rougets reste entier .Vous huilé et séché au four une caisse de papier double ; posez-la sur un couvercle de casserole et maintenez le tour avec un rond de carton et avec de la ficelle ; emplissez cette caisse avec les filets de rougets et la laitances en les posant délicatement dans le fond et nappez de la réductions de sauce que vous aurez beurré et liez d’un jaunes d’oeufs auparavant
Passez cette caisse au four pour glacez la sauce et poser pour servir dans une caisse double renversez comme expliquez ci-dessus .
LES MARINS , ADOLPHE-GUSTAVE BINET 1854-1897

ANGUILLE ET ROUGET , ÉDOUARD MANET

CAISSE D’ESCALOPES DE SAUMON À LA MARINIÈRE.

Parez a cru une vingtaines d’escalopes de saumon ; salez-les et marquez-les dans un plat à sauter avec du beurre clarifié ; préparez une petites farce a quenelles avec du poisson blancs et de la mie de pains , liez au jaunes d’oeufs et des fines herbes haché avec des champignons ; masquez-en l’intérieur d’une caisse huilé , placez sur un petit plafond ( plaque gastro ) ; sautez les escalopes de saumon ; égouttez le beurre dès quelles sont raffermies , et mouillez-les avec un bon velouté de poissons ( fumet de poissons et vin blanc , liez au roux blond et crémé ) auquel vous additionnez une douzaine d’huîtres blanchies et parez et un peu de queue de langoustines ; donner un seul bouillon et dressez dans les caisse ; nappez de peu de sauce a laquelle vous ajoutez un blanc d’oeufs battus en neige ; entourez ensuite la caisse d’une bande de carton et passez un quart d’heure a four vifs ; dès que le dessus a pris couleur , retirez le carton et glissez ensuite dans une autre caisse très-blanche , collé sur le plat .
On prépare les mêmes caisse avec du homards , dont on emploie que les queue , ainsi qu’avec des coquilles Saint-Jacques .
LE DÉBARQUEMENT DU POISSONS , GABRIEL GILBERT 1847-1933

CAISSE DE MERLAN À LA NANTAISE .
Préparez 12 petites caisses en papier , donnez-leur 10 centimètres de long sur 4 de large , huilez-les et placez-les à l’étuve sur un petit plafond ( plaque gastro ) . Écaillez et videz 12 beaux merlan , supprimez les têtes et les queues afin que le tronçons du milieu n’aient que juste la longueur des caisses ; marinez ces tronçons avec du sel , poivre , huile , oignons , persils en branches et jus de citron ; préparez une petite farce à quenelles avec les foies et les chairs des parties supprimées , auxquelles vous ajoutez , au besoin , les filets de deux merlans et un peu de beurre de homard ou d’écrevisse . 
Étalez une cuillerée de cette farce au fond de chaque caisse , placez dessus les tronçons des merlans , après les avoir bien essuyés ; alors masquez-les au pinceau avec du velouté de poissons et du beurre maître-d’hôtel et donnez-leur un quart d’heure de cuisson au four . Ces caisses se dressent difficilement si le papier n’est pas double et très-ferme . 
Ce sert dès sortis du four , garni de pommes anglaise et de persils frit .

MENDIANT CHERCHANT DES DÉBRIS DEVANT LE RESTAURANT GAUTHIER , REIMS 1914